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Les lectures et les critiques de Jaysher.
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21 novembre 2017

Le mystère du lac.

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Auteur :

Robert R. McCammon

Résumé :

Ce que le jeune Cory a vu ce matin froid de printemps au fin fond de l'Alabama, jamais il ne pourra l'oublier : une voiture folle, surgie de nulle part, s'enfonçant dans les profondeurs du lac, un inconnu attaché au volant par des menottes. Il luttera de tout son coeur pour découvrir ce qui s'est passé et conjurer les forces démoniaques que le mystère du lac a libérées. Pour qu'éclate enfin la vérité.

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Comme quoi…

A la lecture de certains résumés, on se lèche rapidement les babines, sentant qu’on tient entre nos mains, une lecture délectable. Hélas, avec ce livre, c’est autre chose qui s’est produit et une chose est sûre : A sa fin, je me suis senti comme libéré. Je ne vais pas cacher la vérité trop longtemps, ce livre a été, à mes yeux, une véritable perte de temps. De plus, comme j’ai la sale habitude de terminer les bouquins que je commence, autant dire que j’ai trouvé le temps long, même si je l’ai lu avec une très belle cadence.

De suite, voici la liste des points négatifs :

  • Tout d’abord, et je n’utiliserais pas ce détail pour pénaliser la note, j’ai trouvé une coquille. Au lieu d’avoir Vernon Thaxter écrit comme à l’accoutumée, j’ai mis la main sur un Vernon Thater.

  • Même si j’ai tenté d’être le plus concentré possible face à cette lecture, je me suis ennuyé à plusieurs reprises. Mon esprit s’est fait la malle à quatre reprises donc… je ne vais pas me montrer gentil, ce qui est tout à fait normal.

  • Ce livre fait également la part belle au christianisme, ce qui m’a énormément agacé.

  • En plus de cette « religion », un clan a vite montré le bout de son nez, le Klu Klux Klan. Avec cette bande de moutons stupides comme un manche à balai, il était clair que je n’allais pas me montrer généreux en point.

  • Il n’y a pas beaucoup d’action dans cette histoire, quatre seulement mais tellement courtes que je suis resté sur ma faim. Moi qui adore ce genre de came, sur ce coup-là, ouais, j’avais hâte que ce bouquin se termine.

  • Trop de personnages, ce qui fait qu’un moment donné, on se perd un peu, surtout lorsque certains font de courtes apparitions. Forcément, on aurait tendance à oublier qui ils sont, quelles sont leurs histoires et surtout, leur rôle au sein de cette petite bourgade.

  • Ensuite, il est vraiment dommage que les seules idées vraiment intéressantes dans ce bouquin n’ont pas été davantage exploité. A leur profit, un ennui profond qui ne cesse de s’accroître au fur et à mesure de l’avancée de la lecture.

  • Ils se passent certains événements liés au fantastique mais parfois, cela donne l’impression que les idées sont tirées par les cheveux, comme ce tricératops bien vivant…

  • J’avais également oublié à quel point le quotidien d’un gamin évoluant dans une petite ville paumée pouvait être d’un chiant…

  • La réponse aux interrogations que l’on se pose concernant le résumé ne surgit pas très vite. Au contraire, pendant les six cents pages de ce bouquin, on doit se montrer particulièrement patient. Lorsqu’elle pointe le bout de son nez, c’est uniquement dans les derniers chapitres. Bien avant, il ne se passe rien concernant ce mystère et le sujet est à peine survolé.

  • Enfin, un dernier détail me fait rire. Voici ce qui est écrit sur la quatrième de couverture de l’édition en question : Considéré comme le chef-d’oeuvre de Robert R. McCammon, Le Mystère du lac, best-seller traduit dans le monde entier, a été couronné par le World Fantasy Award et le grand prix de l’Association des écrivains américains de fantastique… Alors d’une, il ne fallait pas grand-chose à ces gens pour élever ce bouquin au rang de best-seller et deuxièmement, a mon avis, ils devaient avoir de sacrés tas de merde à la place des yeux. Personnellement, si c’est là le meilleur bouquin de l’auteur, ça ne me donne pas du tout envie de me risquer sur ses autres créations.

Avec cette liste, inutile de dire que j’aurais de quoi être énervé comme j’ai pu l’être par certaines lectures qui datent désormais du passé. Ben même pas… Comment pourrais-je décrire ce que je ressens ? Blasé ? Je ne sais pas. Je voudrais tellement écourter cette critique car j’estime avoir passé trop de temps sur ce bouquin que de lui consacrer davantage de minutes par ces quelques mots seraient lui accorder beaucoup trop d’intérêt.

Toutefois, tout comme mes lectures, une fois que je commence quelque chose, je vais jusqu’au bout et pour cette chronique, je ne vais pas déroger à la règle.

Désormais, passons aux points positifs et ces derniers aussi risquent d’être nombreux.

  • Tout d’abord, la taille des chapitres. Minimum : dix pages, grand maximum : une quarantaine. J’adore quand les chapitres sont longs et parfois, c’est ce qui provoque les fameuses longueurs, surtout quand le sujet principal du chapitre est chiant à mourir.

  • Le fait que les quatre parties du bouquin suivent le défilement des saisons. L’automne, l’hiver, j’ai adoré.

  • Mon personnage préféré de cette histoire est la Dame. Une vieille femme de couleur douée de magie et qui n’hésite pas à intervenir pour protéger telle ou telle personne. J’aurais aimé lire un peu plus de chapitres se centrant sur elle mais bon, faut bien se contenter du peu qu’on a.

  • J’ai également aimé que cette histoire se déroule dans un passé qui commence à se faire lointain : les années soixante. De ce fait, on assiste à la métamorphose de la société sur la plan du progrès. Hélas, celui-ci n’apporte pas que du bon mais bon, faut croire que de prendre doucement de l’âge nous rend un poil nostalgique.

  • Le dernier chapitre. J’aime connaître l’évolution des personnages quelques années après. A ce moment, j’aurais tendance à me montrer sensible car mine de rien, on s’y attache à ces personnages.

En conclusion, je ne vais pas m’amuser à vous inciter à vous jeter littéralement sur ce bouquin alors que moi personnellement, je l’aurais trouvé dans une brocante pour la modique somme d’un euro, je me ferais fait un plaisir de m’en débarrasser dès sa lecture terminée.

Note attribuée :

5 / 20.

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Commentaires
J
C'est la conséquence d'avoir la sale habitude de toujours terminer ce que je commence. A force, je dois le reconnaître, ça va me jouer un tour :)
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E
Je suis admirative que tu sois allé au bout ! Félicitations, je crois que j'aurais pas pu !
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B
Christianisme et KKK ? Mais beurk ! Rien que ça ça m'aurait stoppé net dans ma lecture !! Tu as été bien téméraire sur ce coup là !<br /> <br /> Comme quoi ce qu'on peut trouver parfois dans les bibliothèques, hein...<br /> <br /> Bon, je te souhaite une bien meilleure lecture avec ta MCB.<br /> <br /> Des bises mon cher :)
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