Les Rougon-Macquart, tome 1 : La fortune des Rougon.

Auteur :

Emile Zola.

Résumé :

Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l'avidité du pouvoir et de l'argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l'hérédité de l'alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l'empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l'insurrection républicaine. De ces passions et de ces fureurs naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle.

De quelle façon je me le suis procuré :

Achat Noël 2019.

Mon avis après la lecture :

J’ai bien fait de m’accorder quelques heures de repos avant d’attaquer la rédaction de cette nouvelle chronique. Je reconnais facilement qu’après avoir pris connaissance de la fin de ce premier tome, j’étais un peu paumé. Il me faut dire que la conclusion m’a ôté le personnage auquel je m’étais attaché le plus, ce qui est très rare chez moi, et savoir que je vais devoir poursuivre l’aventure sans lui me perturbe un peu. En tout cas, ce livre a été une grosse surprise et je suis très content de m’être penché sur le début de cette saga. Pour l’heure, j’ignore si les autres tomes me réservent d’autres surprises de ce genre mais je suis très curieux de le découvrir. Pour ça, je vais devoir me procurer le deuxième bouquin et j’espère que cela se fera très vite. Désormais, je me dois de rédiger mes fameuses listes.

Points négatifs :

• Quelques répétitions.

• La romance entre Silvère et Miette. Lorsqu’elle a débuté, je l’ai trouvé « mignonne » et elle ne me dérangeait pas du tout. Néanmoins, plus je tournais des pages et plus je m’enfonçais dans cette relation jusqu’au moment où je me suis demandé quand j’allais pouvoir passer à autre chose. Très vite, des petites longueurs se sont faites sentir.

Points positifs :

• Dès les premières pages, je me suis senti à l’aise avec cette lecture. Tellement que je l’ai très vite comparé à une littérature du terroir. Même si ce premier tome se concentre sur une certaine famille, l’auteur a veillé à nous dépeindre l’atmosphère qui régnait dans cette ville fictive. Aussitôt, mon esprit m’a joué un tour des plus agréables en me projetant dans ce fameux village dans lequel j’ai vécu lorsque j’étais enfant. Cela explique pourquoi je n’étais pas pressé de quitter ce livre.

• Deux personnages ont su faire battre mon petit cœur. Je vais débuter par le premier : Adélaïde. Même si elle est décriée comme étant folle, le fait d’être sans cesse rabattue par la plupart de ses enfants m’a fait mal pour elle. Pauvre femme. Comme si sa maladie n’était pas suffisante, voilà que sa progéniture décide d’en rajouter une couche.

• Le second personnage : Silvère. Dès le début, je me suis pris d’affection pour ce petit gars car j’ai senti très vite qu’il était particulier. Lorsqu’il est amené à vivre chez son arrière grand-mère, Adelaïde, je fus très heureux aussi bien pour l’un que pour l’autre. Tout d’abord, la maison de la vieille femme allait connaître un peu d’animation et de son côté, Silvère allait pouvoir grandir en recevant un peu d’amour. Certes, s’occuper de cette dame ne fut pas facile pour ce garçon mais très vite, on ressent l’amour qui lie ces deux êtres. Par la suite, je me suis montré enjoué lorsque Silvère tombe amoureux de Miette et j’ai souhaité le meilleur pour ce jeune couple. Toutefois, la fin du bouquin… Ben oui, grosse claque…

• Enfin, l’auteur sait nous offrir une multitude de personnages à détester. Celui qui m’a sorti le plus des yeux est Antoine, l’oncle de Silvère. Sincèrement, ce mec est une sacrée belle merde.

Sincèrement, ce premier tome est une très belle surprise et j’encourage les gens à se risquer dessus, même si l’histoire date. En tout cas, j’y ai trouvé mon compte et lorsqu’un livre m’offre une belle brochette d’émotion, le but premier est atteint : celui de me faire passer un délicieux moment.

Note attribuée à cette lecture :

18 / 20.