L'assassin royal, tome 1 : L'apprenti assassin.

Auteur :

Robin Hobb.

Traducteur :

Arnaud Mousnier-Lompré.

Résumé :

Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'égide du maître d'écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose bientôt que FITZ reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L' enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame...

Comment je me le suis procuré :

Achat bourse aux livres.

Mon avis après la lecture :

J’ai tourné la dernière page de ce premier tome hier et je dois avouer que sa fin m’a offert ce que j’ai attendu au bout de ces 510 pages. En effet, avec tout le bruit qui a été fait autour de cette saga, j’avais l’espoir de me risquer sur une histoire qui n’allait souffrir d’aucun temps mort. J’ai malheureusement très vite déchanté. J’étais même parti pour lui mettre une note bien plus sévère que celle que je me prépare à donner, c’est pour dire. Néanmoins, comme j’ai su le dire quelques lignes plus haut, c’est la fin qui aura sauvé l’ensemble. C’est dommage car j’étais vraiment concentré sur ce que je lisais mais comme j’ai le souci d’être honnête, c’est un défaut que je n’aime pas croiser qui aura fait le plus de mal. Et pour me rassurer, beaucoup de personnes pense comme moi. Preuve que le problème ne vient pas de mon ressenti. En tout cas, j’estime qu’il est l’heure pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes car j’ai beaucoup de choses à dire.

Points négatifs :

• Le fameux défaut que je déteste, ce sont ces nombreux passages qui n’apportent pas grand-chose à l’ensemble de cette œuvre. Du coup, plein de petites longueurs sur lesquelles je me suis franchement ennuyé.

• Comme toutes les histoires, j’aime y trouver des personnages ô combien détestables… et c’est le cas ici. Je m’en suis même trouvé deux. L’un de ces êtres trouve la fin dont je lui rêvais. Malheureusement, cette conclusion arrive trop brutalement et se montre bien trop courte. J’aurais tellement aimé le voir souffrir mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres et des paragraphes.

• Je reconnais un joli talent à Robin Hobb : Celui de savoir créer des personnages qu’on n’aime et son contraire, qu’on déteste. Comment que j’ai souhaité la mort de deux protagonistes tout au long de ce premier tome. Cela me prouve que même si j’ai aimé ce premier opus bien en-dessous de mes espérances, la dame sait fait réagir à partir de ces créations et ce n’est pas rien.

• Ce don que possède Fitz et qui lui permet de communiquer avec les animaux. Moi qui adore les bêtes, voir un être capable de communiquer avec ces derniers voir de se glisser dans leur peau est une capacité que j’aurais bien voulu avoir.

• Et puis bon, faut se l’avouer. Fitz est hyper attachant et ce pauvre n’a vraiment pas de chance. Déjà, de part sa condition de naissance. Etre pointé du doigt à chaque fois parce que son géniteur s’est fait plaisir… voilà quoi. Surtout que si on regarde du côté des corps royaux, je parle dans le domaine historique, c’était une pratique courante. De mémoire, je ne pense pas que les rejetons issus de ces relations hors mariage se soient retrouvés pointés vingt quatre heures sur vingt quatre.

En conclusion, même si j’ai su trouvé de trop nombreuses petites longueurs tout au long de ce premier tome, et que je suis sûr d’en retrouver dans les suivants, c’est une saga que je trouve sympathique. Bien sûr que je vais poursuivre cette aventure mais ce n’est pas pour tout de suite.

Note attribuée :

16 / 20.