Passé meurtrier.

Auteur :

Karen Young.

Traductrice :

Patricia Ranvoisé.

Résumé :

Une explosion, des flammes, des cris... Kate Madison n'arrive pas à se débarrasser de ce cauchemar qui hante ses nuits, et la ramène à un moment dramatique de son enfance : lors d'une promenade en mer, au large de la Louisiane, le voilier sur lequel se trouvait sa famille a soudainement pris feu. La petite Kate a échappé de peu à la mort. Mais son père, lui, a disparu à jamais dans les flots. Devenue médecin urgentiste à Boston, Kate a enfoui ce souvenir au plus profond de sa mémoire. Jusqu'au jour où, injustement suspendue de ses fonctions, elle décide de revenir à Bayou Blanc, le lieu de son enfance, avec l'espoir d'y trouver la paix. Mais l'atmosphère y est oppressante, et des menaces semblent peser sur tous les membres de sa famille... Jusqu'à ce qu'une nouvelle mort, atroce, l'oblige à lever le voile sur cette sombre page de son enfance qu'elle a enfouie au plus profond d'elle-même...

De quelle façon je me le suis procuré :

Emprunt bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Je pensais me risquer sur un thriller avec cette lecture car je dois reconnaître que cette année, je n’ai pas la chance d’en lire beaucoup. Donc, emballé, je me suis frotté les mains avant de tourner les premières pages et là, je prends connaissance de la maison d’édition… qui est une marque déposée par Harlequin… et là, ben j’ai tiré la gueule. Même si je ne me suis jamais risqué sur l’un de leur torchon, il faut bien appeler les choses par leur nom hein, je savais déjà à quelle sauce j’allais être mangé. Et après avoir tourné la dernière page, je ne suis guère étonné. Non seulement je ne suis pas le sexe visé en terme de « public » mais surtout, je n’en ai pas l’âge. Toutefois, et j’en suis le premier étonné, j’ai pu trouvé quelques éléments qui ont su me plaire. De ce fait, je ne serais pas trop sévère avec ma note finale mais si cette dernière risque de ne pas paraître généreuse, c’est aussi à cause de l’édition que j’ai tenu entre les mains, qui est vraiment dégueulasse. Si Harlequin voulait me prouver, une fois encore, que de fournir un travail respectable n’était pas leur fort, c’est bon, c’est fait. Bref, je vais m’arrêter là car je risque de ne plus m’arrêter concernant cette « maison » d’édition et de suite, je passe à la réaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

• Trop de répétitions, c’est même la fête dans ce domaine.

• Trop de romances. Elles gerbent de partout mais bon, c’est le risque avec Harlequin hein.

• Les scènes sexuelles, je m’en serais bien passé également.

• Les personnages, dans leur majorité, sont très stéréotypés. Parfois, j’avais l’impression d’être devant l’un des films pourris diffusés sur TF1, l’après-midi, et devant lesquels ma mère aime rêver… le monde romantique… un univers bien étrange.

• Kate, le personnage principal, m’a bien gavé avec sa passivité.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres et des paragraphes.

• Deux personnages bien décrits et qui ont su me faire réagir tellement ils m’agaçaient… Et bizarrement, ils sont en couple : Deke et Ambre. Le premier est un gros connard achevé à la pisse tandis que la seconde mérite clairement son sort hein. Pour sauver les apparences, cette dernière se révèle être un véritable monstre et sincèrement, je ne vais pas la plaindre concernant sa situation.

• Toutefois, très content de voir que le thriller présent dans ce livre tient la route. Bon, il est malheureusement éclipsé à cause des nombreuses romances existantes dans ce roman, mais l’ensemble tient la route. Les interrogations trouvent leur réponse, ce qui est une bonne chose, car je n’aurais pas aimé tourner la dernière page tout en restant en proie à ces énigmes.

• Concernant le tueur. Je l’ai vu venir à des kilomètres à la ronde malgré les nombreuses tentatives de l’autrice pour me mener sur de fausses pistes. Ce thriller n’est pas le premier et ne sera jamais le dernier donc, pour me perdre, faut s’accrocher.

Point négatif envers la maison d’édition « Harlequin » :

• Déjà, rien que d’attribuer le terme de « maison d’édition » me semble exagéré car jamais elle ne le sera à mes yeux. Elle affiche un tel mépris à sa clientèle… c’est dingue et ce titre est une belle preuve à lui tout seul. Beaucoup de coquilles, d’erreurs de traduction mais surtout, alors là, c’est le summum de l’amateurisme, les prénoms qui sont mélangés entre eux. De ce fait, si on ne se montre pas un minimum attentif, on se retrouve totalement largué au bout de quelques pages. Je me demande comment cette boîte arrive encore à tenir sur ses fondations parce que franchement… quelle blague !

Note attribuée :

14 / 20.