Le talisman des âmes.

Auteur :

Anthony Lamacchia.

Résumé :

Premier à agir, dernier à mourir.

La princesse Hélène Roncedor a été assassinée.

Aucun témoin, un homme accusé à tort, le trône de Verdalis désormais promis au souverain du pays voisin, il n’en faut pas plus à Flyd Ashendar, le chevalier des embruns et ami d’enfance de la princesse, pour penser à un complot visant à destituer les Roncedor de la couronne.

Seule solution pour retrouver l’assassin et faire la lumière sur cette affaire : ramener la princesse Roncedor d’entre les morts pour démasquer son meurtrier.

Flyd se procure alors un talisman des âmes et ramène l’esprit d’Hélène dans le monde des vivants.

Mais il récupère également l’âme du mystérieux Vargel, ainsi qu’un millier de fantômes prisonniers du talisman et qui semblent connaître de lourds secrets.

Et tandis que Flyd Ashendar mène l’enquête avec l’aide de la princesse Hélène et du scientifique Eugène Libellis, une conspiration plus terrible encore se prépare dans l’ombre...

Remerciements :

Forcément, je tiens à remercier Anthony Lamacchia de me faire confiance pour la troisième fois.

Mon avis après la lecture :

J’ai tourné la dernière page de cette fantasy que déjà, j’ai envie d’y retourner. Une chose est sûre : Anthony Lamacchia est vraiment un auteur des plus talentueux, qui mérite vraiment une belle place à la lumière. Le concernant, j’en suis déjà à son troisième roman et là encore, jolie petite claque. De cet auteur, j’ai pu faire la connaissance de sa plume jeunesse et fantastique. Ensuite, j’ai pu apprécier sa plume d’horreur et maintenant, celle dîtes de fantasy. Une question ? Quand va-t-il s’arrêter concernant l’exploration des genres ? J’ai envie de dire, et je croise les doigts pour : Jamais ? A travers ce roman, je ne peux qu’applaudir son intelligence car mine de rien, tout comme le héros principal, je me suis fait balader du début jusqu’à une bonne partie de la fin. Mais avant d’en dire plus à ce sujet, je dois, comme à chacune de mes lectures, me plier à mon exercice favori : celui où je dois rédiger mes fameuses listes.

Point négatif :

• Il m’a manqué ce petit quelque chose pour en faire un nouveau coup de cœur pour cette année 2022.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.

• Comme j’ai su le dire, j’admire à quel point monsieur Lamacchia a su jouer avec la naïveté de son protagoniste principal mais aussi de la mienne. A la base, j’aurais tendance à faire marcher mon cerveau à vive allure pour tenter de trouver le dénouement avant sa révélation. La déformation du lecteur de policier et de thriller. Mais là… Comment que je me suis fait voir et rien que ça, bravo !

• Les descriptions. Comme d’habitude, l’auteur ne laisse rien au hasard et mon plaisir a été très grand lorsque j’ai fait la connaissance approfondie de certains personnages et des lieux.

• Les scènes de combats. Elles sont menées avec brio et là encore, je me suis régalé lorsque j’ai été amené à les parcourir.

• La plume de l’auteur. Encore une fois, la richesse employée pour le vocabulaire est stupéfiante.

• Je tiens à remercier l’auteur pour son ouverture d’esprit. Certes, le moment que j’ai adoré n’a duré que quelques lignes mais à leur lecture, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Je parle bien sûr de la nuit entre Dan et le jeune employé de la maison de Flyd. Comme j’appartiens à la communauté LGBT, j’ai pu très facilement me glisser dans la peau du chevalier et je pense que j’en aurais fait de même. D’ailleurs, c’est ça qui est drôlement sympa avec la fantasy puisque l’on peut tout se permettre dans ce genre littéraire.

• Preuve que je commence à m’ouvrir à la romance, j’ai pu facilement me glisser dans la peau de Flyd et comprendre ses dilemmes.

• Enfin, j’ai trouvé que l’idée d’inclure un compagnon invisible à Flyd est excellente.

En conclusion, un excellent roman qui se dévore très vite et qui sait satisfaire son lecteur. Je croise les doigts pour que cette histoire rencontre un joli succès et je suis très curieux de savoir de quoi sera encore capable son auteur.

Ma note :

19 / 20.