Glyphosate Zombie : L'odeur de la campagne.

Auteur :

Cyrille Audebert.

Résumé :

Le chef a gargouillé un truc du genre « gwaaaaahhh… », et ça m’a semblé moyennement amical comme approche. Mais quand il a porté à sa bouche ce qui semblait être une poignée de viscères, et qu’il a croqué dedans avec appétit, j’ai dû convenir qu'il n’était pas au mieux de sa forme.

Remerciements :

Je tiens particulièrement à remercier l'auteur d'être venu me trouver sur Simplement.Pro, après m'avoir déniché sur instagram.

Mon avis après la lecture :

Là, je suis probablement dans la rédaction de chronique qui se veut la plus difficile. En effet, je me dois d’écrire sur une petite nouvelle de quinze pages seulement. Par contre, je peux déjà rassurer sur le fait que j’ai passé un très bon moment de lecture en sa compagnie. Elle s’est montrée efficace, comme je les aime et surtout, elle aborde mon genre littéraire de prédilection : l’horreur. Toutefois, concernant ce domaine, je me dois de préciser qu’il existe plusieurs degrés au sein de cet univers et ici, j’aurais tendance à dire que tout le monde peut s’y risquer… Du moins, pour les curieux qui veuillent se lancer dans ce type d’atmosphère. Maintenant, il ne me reste plus qu’à formuler un certain souhait : continuer à lire de l’horreur car les livres faisant honneur à cette catégorie ne sont pas très nombreux et je le regrette sincèrement. En attendant, il est l’heure pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Point négatif :

• Mon joli souci avec les nouvelles courtes est le suivant : à partir du moment où l’histoire est très bien ficelée, j’aurais tendance à en vouloir davantage.

Points positifs :

• La taille aléatoire des paragraphes, marquant ainsi un joli petit rythme.

• La plume. Elle se veut fluide, avec un vocabulaire qui se montre parfaitement adapté à notre époque : langage courant et parfois, vulgaire. Que les personnages utilisent des termes pouvant heurtant les oreilles de quelques sensibles ne m’a jamais posé problème, bien au contraire. Cela apporte une bonne dose de réalisme et puis bon, vu le drame qui se joue au sein de ces pages, un recadrage face à ce type de langage serait un peu mal placé. En effet, nos cadres habituels et définis se seraient écroulés du jour au lendemain et sincèrement, utiliser un vocabulaire grossier serait probablement le dernier de nos soucis.

• Les scènes de violence voir d’horreur. Elles sont courtes mais efficaces. Elles ne sont pas là pour permettre à l’auteur de gagner des lignes supplémentaires et c’est pour cette raison que j’insiste sur le fait que chacun peut se risquer dessus.

En conclusion, c’est une nouvelle qui possède sa petite efficacité et à partir du moment où l’horreur est un genre de prédilection, forcément, on y trouve rapidement son compte. Néanmoins, et je me veux franc à ce sujet, il ne faut pas s’attendre non plus à avoir les dents du fond qui baignent… Sauf peut-être chez les novices. Par contre, je me pose une petite question et peut-être aurais-je la chance d’avoir une réponse de la part de l’auteur suite à la lecture de cette chronique : pourquoi glyphosate ? Est-ce que ce produit dangereux est la cause de la contamination ? J’estime que nous avons là, une jolie idée qui aurait pu être exploitable, surtout que les alertes à ce sujet sont de plus en plus nombreuses, et à juste titre. Peut-être s’y pencher pour une suite un peu plus massive en terme de taille ?

Note attribuée :

17 / 20.