Auteur :

Erich Von Neff.

Traducteur :

Jean Hautepierre.

Résumé :

Frieda et Gitta ont pris leur Bugatti pour aller au Cabaret de la Souris rugissante. Le temps a passé, elles se sont retrouvées au Bar du Piano rouge. Avec la complicité de Louis la Fouine, elles sont entrées en possession des plans secrets des Allemands et les ont donnés à la Résistance. Par la suite, dans un rêve haché, les chaussures d'un sans-abri pointent sous sa couverture. Cependant, dans la bibliothèque de l'esprit, un Jésuite est resté assis sur un bloc de glace qui fond lentement.

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Grâce à Babelio via l'une de ses masses critiques générales.

Remerciements :

Pour commencer, je tiens à remercier Babelio de m'avoir sélectionné pour ce partenariat.

Ensuite, je tiens à remercier particulièrement l'Atelier de l'agneau de m'avoir fait parvenir ce recueil de poème ainsi que le petit cadeau qui lui tenait compagnie pour la route. D'ailleurs, attendez-vous à ce que je fasse également une critique concernant ce présent mais cela sera pour plus tard :)

Mon avis après la lecture :

Ne jamais dire jamais ! Jusqu’à présent, et je pense que les nombreux visiteurs de mon blog peuvent en témoigner, je ne me suis jamais risqué sur un recueil de poèmes bien que certains d’entre eux reposent dans ma PAL afin d’être lus dans un futur proche ou éloigné, j’ignore toujours comment sera fait mes plannings annuels à venir. D’ailleurs, pour l’année 2020, c’est encore la surprise car j’attends de savoir si certains challenges auxquels je participe seront reconduits. A partir de là, mon année littéraire commencera à se dessiner et au fur et à mesure, je pourrais lui offrir les couleurs livresques qu’il mérite. Toutefois, là n’est pas le sujet puisque cette chronique est consacrée à ce recueil de poèmes que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat. A la base, je n’hésite pas à me décrire comme n’étant pas un grand fan de poésie mais bizarrement, depuis quelques temps, je croise beaucoup de poètes sur mon chemin et je me dis que l’heure est venue de m’ouvrir complètement à ce genre. Avec ce livre, je pense que c’est chose faite. D’ailleurs, j’ai ressenti une petite pointe de tristesse à la tournure de la dernière page et c’est la tête haute que je décris ce livre comme étant une agréable parenthèse. En effet, ce recueil m’a aidé à souffler entre deux lectures sérieuses et mine de rien, cela m’a fait un très grand bien. Désormais, je sais que cela sera avec un très grand plaisir que je saurais accueillir les prochains recueils dont on me fera la proposition, si la chance me sourit, bien sûr. Toutefois, ce livre n’échappera pas à mes fameuses listes et justement, je me dois de les attaquer.

Points négatifs :

L’auteur aime les femmes, cela ne fait aucun doute. Toutefois, je ne suis pas un lecteur qui a fait de la gente féminine, son terrain de chasse donc, je me serais passé de certains détails physiques les concernant, surtout lorsque ces derniers sont assez répétitifs.
Enfin, lorsque je lis des poèmes, j’aime beaucoup ressentir les émotions qui se mêlent dans la plume de l’auteur. Ici, bizarrement, aucune n’est venue m’assaillir et j’ai trouvé ça un tantinet regrettable. Néanmoins, ce livre est riche en points positifs, me faisant oublier très vite ce point que j’estime fâcheux.

Points positifs :

La taille aléatoire des poèmes. Certains ne faisaient qu’une seule page tandis que d’autres en comptaient deux. Enfin, quelques-uns avaient le mérite d’avoir trois pages.
Ce que j’ai aimé dans ce recueil, ce sont les nombreux voyages dans le temps qui ont été effectué. En effet, certains textes dataient d’années très récentes ( 2017, par exemple ) tandis que d’autres remontaient à beaucoup plus loin ( les années 60 ). Forcément, les expériences et les scènes observées sont différentes d’une époque à l’autre et j’ai trouvé ces nombreux points de comparaison très intéressants.
Dans ce recueil, des sujets étaient évoqués sur plusieurs poèmes, même si ces derniers étaient espacés dans l’ordre de parution.
Enfin, merci à l’auteur de nous faire spectateur grâce à ses textes. En effet, j’ai aimé voir ces dames briller de subterfuges afin de faire passer des documents secrets afin d’aider à la chute des Allemands lors d’une triste et célèbre guerre. Merci à vous mesdames !

En conclusion, j’estime que ce recueil mérite de se poser entre les fans du genre. D’ailleurs, de nombreux passages sont rédigés en allemand, ce qui peut s’avérer particulièrement intéressant pour les amoureux de cette langue.

Note attribuée à cette lecture :

18 / 20.

Le cabaret de la souris rugissante.

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