Auteur :

Karin Slaughter.

Traductrice :

Eve Vila.

Résumé :

Le métier de Laura consiste à soigner les troubles de la parole. Dans sa profession, elle est reconnue et admirée. Elle a pourtant plus de difficultés quand il s'agit de faire parler sa fille de trente ans, qui semble multiplier les échecs en tout genre.

Il aura suffi qu'elle l'invite au restaurant pour avoir une vraie discussion mère-fille.

Il aura suffi qu'un gamin armé entre en scène,

Il aura suffi d'un unique coup de couteau,

Pour que tout bascule.

Andy vient de voir sa mère tuer un homme. Sans une once d'hésitation. Efficace. Calme.

Andy vient de comprendre que sa mère n'est peut-être pas celle qu'elle prétend.

Et, maintenant que les masques tombent, la voix de ces deux femmes pourrait bien ne plus jamais se faire entendre.

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Partenariat Babélio.

Remerciements :

Babélio, grâce à qui ce partenariat a pu se faire.

Harper Collins Noir pour me l'avoir fait parvenir.

Mon avis après la lecture :

Cette chronique sera ma toute première depuis que mon blog aura changé de gueule. Cela me plaît. Pourtant, ce livre est loin d’être aussi coloré à cause de l’histoire qu’il renferme mais cela ne me pose aucun problème. En tout cas, lorsque je l’ai attaqué, je pensais avoir foutu les pieds dans une aventure un peu banale, que j’aurais pu lire chez un autre auteur et forcément, j’avais un peu peur de grincer des dents. Toutefois, je me suis rendu compte que l’histoire était bien plus complexe que je ne le pensais et sans m’en rendre compte, j’étais à fond dedans à partir de la seconde moitié du bouquin. Pourquoi autant de temps ? Peut-être parce que le début m’a paru un peu long même si certains éléments étaient distribués dans certains chapitres, sûrement pour inciter un minimum de curiosité chez le lecteur. Alors que je pensais l’abandonner à cause d’un certain point négatif que je ne manquerai pas de relater, je me suis surpris à le finir. C’est ce qui explique d’ailleurs la note attribuée. Cependant, au lieu de vous dévoiler cette dernière, si j’attaquais mes fameuses listes :

Point négatif :

A mes yeux, il n’existe qu’un seul point négatif. Trop de gros chapitres à mon goût. Ils s’enchaînent les uns après les autres et à part un petit chapitre d’une dizaine de pages, le reste…

Points positifs :

Il y a des romances dans ce livre… Enfin, si je peux nommer ça ainsi. L’une d’entre elles est importante pour mieux comprendre le fil de l’histoire et au tout début, j’envisageais de pousser une gueulante à ce sujet. Je peux comprendre qu’on puisse être aveugle en amour, je suis très naïf sur ce sujet, mais pas à ce point ? Le jour où je croise un mec qui me demande de buter d’autres personnes, par amour, forcément, je risque de me poser des questions.
Andréa. J’aime beaucoup ce personnage principal. Pour une fille de trente ans qui s’estime bonne à rien, il suffit de la voir agir sous les ordres de sa mère pour se rendre compte que l’image qu’elle se porte est très négative. Elle est tellement capable de tout et c’est pour cette raison que je me suis mis à l’apprécier très vite.
Le développement de l’histoire. Comme j’ai su le dire, je pensais être parti sur une histoire bien barbante. Par contre, une fois dans le coeur de cette aventure, je me suis rendu compte qu’elle était beaucoup plus complexe et j’ai très vite compris où l’auteure voulait en venir. Je ne vais pas pénaliser cette dernière pour la direction prise mais une chose est sûre : j’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu.
Andrew. J’aurais aimé lire un peu plus de paragraphes le concernant. Sa relation avec sa sœur était particulière et ce mec était particulièrement touchant.

En conclusion, je vais inciter les gens à se pencher sur ce livre mais attention, la taille des chapitres pourrait en éconduire plus d’une personne.

Note attribuée :

16 / 20.

Son vrai visage.

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