La révolution des fourmis.
Auteur :
Bernard Werber.
Résumé :
On craignait l'apocalypse, mais c'est l'utopie, au contraire, qui fait son chemin dans les esprits. De retour chez les siens après un séjour chez les humains, la fourmi "103e", consciente, sexuée et raisonneuse désormais, a beaucoup appris de l'espèce géante qui terrorise encore ses compagnes. Le temps du dialogue et de la compréhension est venu. Mieux vaut utiliser les forces de l'adversaire et maîtriser ses technologies. A la tête d'une petite secte de 13 disciples, "103e" se lance dans la prodigieuse aventure.
Entreprise pas si folle, peut-être, puisque les hommes, une jeune fille en révolte nourrit en secret un semblable projet. Grâce au fameux grimoire encyclopédique du Dr Wells, son maître à penser, Julie acquiert une philosophie de tolérance universelle où les règnes dits inférieurs pourraient servir d'exemple. Et si les sociétés myrmécéennes, plus libérales qu'on ne croit, représentaient, non plus une menace, mais un modèle ? Si la "révolution des fourmis" était possible ? C'est ce message scandaleux qu'elle doit apporter au monde, aidée par le groupe rock de son lycée. A leur insu, Julie et "103e" poursuivent donc un même rêve et une même croisade pour l'intelligence et pour la paix. Toute la forêt de Fontainebleau retentit de cette révolution en marche...
De quelle façon je me suis procuré ce livre :
Emprunt à la bibliothèque municipale.
Mon avis après la lecture :
Pourquoi ce troisième tome ? Pour mieux bousiller cette saga dans son ensemble ? C’est vraiment dommage. A la fin de cette lecture, je suis d’accord avec les copines même si ces dernières n’avaient pas hésité à me prévenir bien avant que je me penche sur le tome II. « Fais gaffe, l’auteur s’enfonce dans un sacré délire. » Sur le tome II, je l’avais senti mais pas au point de me montrer cruel dans ma notation, ni dans ma chronique. A la suite de cet ultime tome… Même en faisant des efforts… Non, cela va être mission impossible de ne pas dire ce que je pense. Des erreurs tellement grossières que j’ai failli abandonner ma lecture pour lui mettre une bulle, en guise de note. Néanmoins, j’ai pris sur moi et j’ai poursuivi. Je ne vais pas qualifier cette lecture comme une perte de temps mais mon impression générale ne s’en éloigne pas trop. Voilà pourquoi je suis un tantinet agacé…
Points négatifs :
-
La première incohérence qui m’a « sauté » à la gueule est la suivante : Depuis quand un lycéen, même si ce dernier est âgé de dix-huit ans, est capable de s’offrir une villa ? A la base, ce genre de résidence coûte une sacrée fortune. Certes, si les parents de ce dernier étaient à la tête d’une fortune colossale, je ne dis pas mais là, rien n’a été précisé les concernant.
-
L’héroïne principale qui utilise sa voix pour lutter contre ceux qui lui veulent du mal… Même si elle sait maîtriser les techniques vocales suite à des enseignements, pouvoir immobiliser une menace juste en lâchant un cri qui frise les notes les plus hautes… Excusez-moi mais j’ai bien rigolé. Je lisais la révolution des fourmis ou l’épisode numéro je-ne-sais-combien de Charmed ?
-
Le joli petit foutage de gueule de l’auteur. Ouais, j’assume mes propos et je vais prendre mon temps pour bien étayer ce point. Pour avoir écrit cette saga, je suis sûr que monsieur Werber a fait plusieurs recherches pour savoir sur quoi il s’aventurait… Ouais… Sauf que certains lecteurs comptent la zoologie comme passion mais aussi, l’ornithologie. Bref, l’auteur arrive à nous faire surgir un loup en pleine forêt de fontainebleau. Il est merveilleux ce mec ! Même en faisant des recherches pour être sûr de ne pas dire de bêtise, il n’y a aucun loup dans cette partie de la France. Sur ce coup là, l’auteur m’avait bien énervé. Toujours dans le même passage, il ose intégrer un grand duc… Les grands ducs nichent et vivent principalement dans les zones montagneuses… Y a des montagnes à Fontainebleau ? Des moyens ducs ou des petits ducs, je veux bien mais des grands … Bref, un très beau foutage de gueule de l’auteur.
-
La romance… Je l’avais senti arriver de très loin et je ne m’étais pas trompé. De cette ambiance a découlé un rapport qui a failli être sexuel mais fort heureusement, les événements alentours ont troublé ce moment… Et tant mieux pour moi j’ose dire. Toutefois, l’auteur me fout une deuxième couche et cette fois, rien ne les empêche d’aller jusqu’au bout de la chose.
-
Pour ceux et celles qui se sont risqués sur cette histoire, vous savez que nous en avons trois pour le prix d’une. Celle des humains, celle des fourmis et enfin, l’encyclopédie du savoir relatif et absolu. L’histoire qui concerne les humains, je m’en foutais royalement mais surtout, elle m’ennuyait.
-
Enfin, il y a un personnage qui aime faire de sacrées crasses aux héros principaux et qui agit sous l’égide de l’extrême-droite. Je regrette que cet individu ne se voit pas punir à la hauteur de ses actes… Surtout lorsqu’on assiste au meurtre d’un chien de sa main.
Points positifs :
-
La taille des chapitres. Certains sont petits, d’autres, bien balèzes, bref, un régal.
-
L’encyclopédie du savoir relatif et absolu. J’ai beaucoup apprécié les nombreuse anecdotes glissées dans ce livre et certaines étaient vraiment intéressantes.
En conclusion, je regrette l'écriture de ce tome. Les deux premiers se suffisaient à eux-mêmes. Dommage de ne pas savoir préserver au mieux l'une de ses oeuvres...
Note attribuée à cette lecture :
14 / 20.