La Passe-miroir, tome III : La mémoire de Babel.
Auteur :
Christelle Dabos.
Résumé :
Thorn a disparu depuis deux ans et demi et Ophélie désespère. Les indices trouvés dans le livre de Farouk et les informations livrées par Dieu mènent toutes à l'arche de Babel, dépositaire des archives mémorielles du monde. Ophélie décide de s'y rendre sous une fausse identité.
Comment je me le suis procuré :
Emprunt bibliothèque municipale.
Mon avis après la lecture :
C’est toujours un plaisir pour moi de replonger dans cette saga que je considère toujours comme une très belle surprise. D’ailleurs, à ce sujet, merci à Christelle Dabos d’avoir su offrir à la fantasy française, ses lettres de noblesse. Pour revenir à ce troisième tome, je prends conscience d’une certaine mécanique qui a le don de m’agacer et dont je prendrais le temps de discuter un peu plus tard. Ouais, cette fois, un livre de Dame Dabos ne sera pas un coup de cœur et je suis le premier à le regretter. Pourtant, je fus charmé par cette nouvelle invitation au voyage. Avec ce bouquin, je prends connaissance d’un nouveau lieu appartenant à l’univers riche de ce monde dans lequel évoluent Ophélie et Thorn. Toutefois, contrairement à ceux présentés dans les deux premiers tomes, il est clair que je ne voudrais pas y vivre même si certains personnages ont su se montrer agréables. Après ces quelques lignes, j’estime qu’il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.
Points négatifs :
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Comme j’ai su le dire quelques lignes plus haut, j’ai certaines choses à dire concernant ce troisième tome. Tout d’abord, je déplore que la romance entre Ophélie et son bellâtre présente la même mécanique. Dans le premier tome, c’était tout nouveau et comme l’histoire n’était pas focalisé sur ce couple hors du commun, j’en étais le plus heureux du monde. Dans le deuxième tome, on me propose la même chose et même si j’ai commencé à grincer des dents, c’est le monde dans lequel j’ai été invité qui a pris le dessus et m’a fait succomber. Par contre, à travers ce troisième tome, je ne valide plus vraiment. Que le couple se sépare pour mieux se retrouver, avec des difficultés similaires, cela va bien deux secondes.
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Enfin, le deuxième point négatif qui me pose également problème : la passivité d’Ophélie. Dans ce tome, elle possède un pouvoir supplémentaire et il est loin d’être innocent. Pourtant, cette dernière se garde de l’utiliser même si elle a su trouver de quelle façon il s’invoque. Se bouffer des crasses, des tentatives de meurtre tout en restant passive, cela devient énervant.
Points positifs :
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La taille aléatoire des chapitres.
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Dans ce tome, l’autrice prend le temps de lister les différents mondes qui peuplent l’univers de cette saga. Ainsi, j’ai pu comprendre que Dame Dabos pourrait écrire un tas de nouveaux tomes lorsque le besoin se fera sentir… et forcément, les fans se précipiteront dessus sans discuter, ce qui est fort appréciable. Bien sûr, je fais parti de cette troupe. En tout cas, si la chance est de notre côté, cela laisse envisager de nouveaux voyages fort sympathiques avec, peut-être, d’autres personnages principaux.
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Comme pour les deux premiers tomes, un joli monde nous est présenté dans celui-ci. Néanmoins, sachant que c’est une arche sur laquelle règne la compétitivité permanente, l’injustice et les différences sociales, je ne pense pas que j’aurais y vivre. Juste de passage peut-être et encore… et me connaissant, j’aurais sûrement fait une belle connerie qui m’aurait précipité au bagne.
En conclusion, je l’ai trouvé moins « bon » que le tout début de cette saga mais il reste tout de même agréable sur bien des points.
Note attribuée :
18 / 20.