Auteur :

Nicolas Henri.

Résumé :

Septembre 1960. L'abbaye de Mortefagne, à l'est de la Belgique, accueille comme chaque année son lot de petits-novices dans un huit clos oppressant renforcé par les Hautes Fagnes et les tourbières environnantes, où plusieurs hommes ont été engloutis dans une mort atroce.

Frère Matthieu, un tout jeune religieux chargé de réaliser une fresque pour la chapelle, espère, à travers son art, sublimer son attirance pour les garçons qu'il est par ailleurs chargé de surveiller.

Par eux, Nicolas Dorval, rêveur et poète, saisi par le doute quant à la réalité de sa vocation, découvre à seize ans qu'il n'a pas seulement une âme, mais aussi un corps, et que ce corps a un sexe.

Tout deux vont tomber sous le charme de Manuel Beaufort, un jeune homme fraîchement débarqué du Katanga en guerre et peu soucieux des conventions qui régissent Mortefagne.

Au fil des mois, Manuel, qui cultive l'art de l'insolence narquoise et de débauche tranquille, verre son emprise aller grandissant. D'abord platonique, sa relation avec Frère Matthieu va basculer dans la volupté lorsque ce dernier lui proposera de poser nu pour sa fresque.

De provocations en provocations, Manuel finira par dynamiter toutes les règles du monastère. C'est alors qu'il décide de faire le mur et de partager avec Nicolas une nuit dans les fagnes, afin de lui ouvrir les portes du "pays qui est le sien", le sortir de ce dilemme absurde entre sacrifier sa vie à un dieu auquel il ne croit plus ou se contraindre à un amour qui n'est pas le sien...

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Achat de Noël 2017.

Mon avis après la lecture :

Dire que je me suis procuré ce livre pour Noël de l’année dernière, souhaitant renouer avec la littéraire MM, que celle-ci se montre romantique voir sexuelle. Ici, c’est clairement et simplement sexuelle. Je l’avais inscris à l’un des challenges lectures auxquels je participe et j’avais tellement hâte de le commencer. Et une fois commencé, je ne tarde pas à déchanter et une fois à sa fin, je suis fortement déçu. C’est vraiment dommage. Il y a tellement de scénarios originaux et sensuels à explorer au sein d’un bâtiment religieux et pourtant, l’auteur le fait d’une manière tellement… Je ne dirais pas vulgaire… mais d’une tristesse banalité assez affligeante. Pourtant, de cet homme, je possède le premier roman qui repose toujours dans ma bibliothèque intime et je l’avais trouvé plutôt bon. Bref, avant d’attaquer mes fameuses listes, je ressens le besoin d’affirmer une nouvelle fois à quel point je suis déçu.

Points négatifs :

Trop de scènes hétérosexuelles à mon goût. La première a duré un certain nombre de pages et je me doutais bien que j’en trouverais d’autres après celle-ci. Mon doute fut très vite confirmé et moi qui suis homosexuel, lire les aventures d’un mec qui aime tremper sa queue dans le vagin d’une meuf à plusieurs reprises, non merci.
L’irresponsabilité de l’auteur. Manuel est un garçon qui couche avec tout et n’importe quoi, sans prendre la peine de s’enfiler une capote. Il éjacule dans le boule de la première personne qui lui tombe sous la main et là… Quel message souhaite véhiculer l’auteur ??? Qu’il est beaucoup plus amusant de s’envoyer en l’air sans morceau de latex autour de la verge ??? Heu… Les maladies sexuellement transmissibles, elles n’existent pas peut-être ? Certes, ce livre relève de la fiction et sûrement du fantasme mais tout de même. Lorsque je suis amené à écrire des récits sexuels, je veille toujours à ce que la capote soit présente. Je l’inclus habituellement dans mes rapports et on nous assaille tout le temps des risques qu’on se risque à prendre lorsque l’on se montre un minimum irresponsable. J’espère qu’aucun gamin se risquera sur ce livre car je n’ose imaginer les dégâts qui seront provoqués à la suite de cette lecture.
Le dernier rapport de la fin, alors là, c’est l’apothéose. Manuel et Frère Matthieu frôlent la mort de justesse. Pourtant, à la lecture de ses pages, j’avais cru que cette histoire allait se terminer sur le décès de ces deux personnages. Pourtant, ils arrivent à sortir du mauvais pas mortel dans lequel ils ont réussit à se mettre. Personnellement, si je devais vivre une telle situation, je pense que j’aurais mille et une raisons d’être secoué. Ici, les deux mecs décident de s’envoyer en l’air. C’est quoi cette blague ??? Juste parce qu’il fallait rajouter une dose de sexe supplémentaire pour ne pas décevoir le lecteur ??? Un très joli foutage de gueule ouais !!!

Points positifs :

Je me suis tout de même reconnu dans deux personnages : Frère Matthieu et Nicolas. Leurs doutes, leurs questionnements, leurs émotivités exacerbés… Ouais, je suis passé par ce stade à une certaine époque de ma vie et oui, j’avais aimé lire ce qui m’avait torturé lors de mon passé.
La taille des chapitres.

Point négatif lié à la maison d’édition « H&O éditions » :

Les quelques coquilles trouvées vers la fin du livre.

En conclusion, ce n'est pas un livre que je vais conseillé... Peut-être aux bisexuels masculins qui se retrouveront facilement Manuel... Aucune état d'âme, uniquement animé par ce qu'ils ont au milieu des jambes.

Note attribuée à cette lecture :

13 / 20.

La nuit de Mortefagne.

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