Auteur :

Marc Magro.

Résumé :

Eté 2013, La Baule.
Paul Antonelli arrive devant la maison que ses grands-parents ont louée pour un séjour en famille avec son épouse et sa fille. Mais couple d’octogénaires n’est pas là pour les accueillir.
Pour Paul, commissaire à Bordeaux, c’est une longue enquête qui s’annonce, entre espoir de retrouver ses grands-parents vivants et crainte de ce que cache cette disparition.
Des affaires en cours, très sensibles, le mettent sur le devant de la scène. Le prendrait-on directement pour cible ? Et que penser de cet article de journal, envoyé par son père dont il n’a plus de nouvelles depuis des mois, et qui fait mention d’un film réalisé par les nazis dans le ghetto de Varsovie ?
D’abord dérouté, Paul se jette sur cette piste mystérieuse. Ses grands-parents sont-ils vraiment des gens sans histoire, comme il l’a toujours cru ? Cinq ans d’enquête lui seront nécessaires pour découvrir la vérité.

Les gens les plus silencieux cachent parfois de terribles passés.

De quelle façon je me le suis procuré :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Si j’ai emprunté ce livre, c’est à cause de son titre et je pensais être parti sur une belle histoire avec des zombies… au lieu de ça, je tombe sur un policier historique. Autant dire que j’étais très heureux et quelque chose me dit qu’actuellement, je suis dans une étrange période littéraire. En effet, j’enchaîne les lectures qui traitent de la seconde guerre mondiale et en parallèle, je me penche également sur des bouquins qui relatent d’ésotérisme. Ici, les deux genres sont évoqués. Reste à savoir quand tout ça va se terminer même si j’aime beaucoup, je tiens à rassurer. Pour la guerre, ce n’est pas pour tout de suite car dans l’une de mes prochaines lectures, je vais y retourner. Toutefois, la seconde ne sera pas concernée, pour changer un peu mais bien la première. Autant dire que les œuvres qui traitent de ce sujet ne sont pas aussi légions qu’on le voudrait. Pour revenir à ce titre, j’ai plusieurs choses à dire et je pense qu’il est temps pour moi d’aborder mes fameuses listes.

Points négatifs :

Trop de répétitions à mon goût.
Parfois, lors de la communication d’informations pour faire avancer l’enquête, j’y ai senti quelques petits flottements. Pas que le sujet n’était pas intéressant, bien au contraire mais je n’aime pas trop tout recevoir sous un effet de « masse ».
Lors des trois-quarts du roman, le rythme est plutôt bien soutenu et j’avais hâte de savoir où avait disparu les grands-parents du personnage principal. Néanmoins, une fois dépassé ce stade, et selon les espacements dans le temps, au sein de l’histoire, j’avais l’impression que la cadence du rythme s’évanouissait à l’approche de la fin.
A ce sujet, je m’attendais à une meilleure conclusion.

Points positifs :

Tout d’abord, la taille aléatoire des chapitres.
Merci à l’auteur d’avoir rajouté un couple lgbt dans cette lecture. Au tout début, j’ai cru que le collègue du personnage principal lui était réservé pour une éventuelle romance. Je me suis clairement trompé mais cela n’a pas gâché ma lecture, bien au contraire.
Les sujets traités dans ce roman. Bien sûr, l’enquête qui mène en pleine exploration de la seconde guerre mondiale est d’un très grand intérêt mais j’ai aussi apprécié cette petite dose d’ésotérisme. Bien sûr, elle concernait la religion dont je ne suis pas gourmand mais je me devais de faire avec.
Lorsque l’espacement dans le temps s’est effectué au sein du roman, j’ai beaucoup apprécié connaître les grandes lignes au sujet des évolutions personnelles des protagonistes de ce roman, en particulier Annabelle, la fille de notre héros. C’est d’ailleurs une sacrée gamine. Très vive, en avance sur ses camarades en terme d’intellect, elle sait agacer comme autant se montrer adorable. Je dois reconnaître que ses parents se montrent particulièrement patients avec cette demoiselle. Parfois, sans le vouloir, elle apporte aussi une petite touche d’humour qui fait le plus grand bien.

En conclusion, une lecture que je conseille à tous, surtout aux amoureux des récits traitant de guerre.

Note attribuée à cette lecture :

16 / 20.

Même pas morts.

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