Auteur :

Moka.

Résumé :

Arielle Lefranc est une jeune fille âgée de treize ans lorsqu'elle apprend que ses parents ont pris la décision de partir une année au Brésil, dans la forêt amazonienne. Elle est désespérée parce qu'elle ne participera pas à la grande aventure. Il est préférable, estiment ses parents, qu'elle poursuive sa scolarité en France. Sur cette décision, Madame et Monsieur Lefranc inscrivent leur fille à l'école Saint-Charles, un pensionnat de jeunes filles installé dans un somptueux manoir du 18e siècle. Arielle n'est pas d'accord et se sent abandonnée. Toutefois, elle est fascinée par ce luxueux bâtiment et par la nature environnante. Elle qui avait peur de ne se faire aucune amie, a finalement été acceptée dans le clan des Parvenues. Pour être intégrée à ce groupe, Arielle a menti concernant la profession de son père et a exagéré le montant de la fortune familiale. En fait, il y a trois clans à Saint-Charles : les Parvenues, les Aristos et celui des Intouchables. Le classement va de soi : il est réalisé en fonction du nom, de la fortune et de l'origine des pensionnaires. Arielle va découvrir un monde des plus étranges et ses nouvelles amies vont lui révéler un terrible secret.

De quelle façon je me le suis procuré :

Emprunt bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Je viens tout juste de fermer ce livre et je m’interroge toujours au sujet de sa conclusion, que je ne suis pas sûr d’avoir parfaitement compris. Lorsque ce cas de figure arrive, j’hésite à me montrer trop sévère concernant mon jugement. Toutefois, je ne pourrais pas faire semblant mais pour l’heure, je vais aborder un tout autre sujet car au final, je me montre tout de même étonné de la tournure empruntée par cette histoire. Au tout début, nous explorons les codes qui règnent au sein de ce curieux pensionnat et avec ces derniers, le racisme s’exprime franchement… et je le regrette. De plus, les adultes ferment volontiers les yeux sur ces agissements puisqu’à l’époque, ce besoin de se « ranger » existait déjà lorsque ces personnes étaient adolescents. Après avoir fait connaissance avec ce petit monde, un évènement dramatique vient troubler cette tranquillité de façade en plein cœur du roman. Et à partir de là, l’ensemble devient plus sombre… ce qui était grandement apprécié. Maintenant, il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

J’ai relevé une jolie incohérence. En effet, lors du jeu nocturne alors que les filles sont sous l’emprise de la drogue, l’une d’entre elles s’assomme avec une branche d’arbre, lors d’un moment de panique. Lorsqu’un certain fluide humide coule sur son visage, en pleine nuit bien noire, cette demoiselle est capable de reconnaître que c’est du sang ??? J’admire sa vue capable de grandes capacités visiblement !
La fin. Je n’ai vraiment rien compris.
L’âge des pensionnaires. Dans le roman, il est très vite précisé qu’elles ont entre 13 et 14 ans mais personnellement, je leur donne 16 ans voir plus à cause de la maturité de leurs dialogues mais aussi de leurs « jeux ».
Trop de demoiselles, ce qui fait qu’on se perd très vite parmi les protagonistes.

Points positifs :

La taille aléatoire des chapitres.
Mine de rien, la plume de l’auteure est fluide, ce qui vraiment appréciable pour la progression de la lecture.
La fameuse tournure que prend le roman. Là, nous abordons clairement une jolie enquête et aussitôt, l’atmosphère qui pèse sur les adolescentes devient nettement plus sombre. J’aurais aimé que ce ton soit donné dès le début car la puérilité des gamines épuise très vite.
En tout cas, cette œuvre est un reflet de ce qui se passe dans les pensionnats. On pourrait croire que ce type d’établissement soit un modèle en terme d’éducation mais la réalité est toute autre. Même au sein de cette bulle, les différences règnent, surtout envers les origines et même si je trouve ce constat très triste, rien n’a été épargné pour offrir de la crédibilité à cette histoire.

En conclusion, c’est un petit roman qui reste agréable à lire et si un visiteur de ce blog trouve le fin mot de cette histoire, qu’il n’hésite pas à venir m’en parler car de mon côté, je suis toujours perdu au sujet de la conclusion.

Note attribuée :

15 / 20.

Jeu mortel.

Partager cet article