Les mânes de l'ombre.

Auteur :

Katell Curcio.

Résumé :

À la Villa Montmorency, quartier chic du 16e, un homme est retrouvé pendu dans sa propriété. Meurtre ou suicide ? Chez lui, un manuscrit a disparu. Marc Sevin, flic au 36, s'intéresse à la victime. Cette personnalité aux multiples facettes le trouble et l'interroge. Qui était réellement Jean Dumon ? Que cachait-il ? Des révélations déroutantes, des secrets bien gardés vont plonger l'enquêteur au cœur d'une affaire bien plus sombre qu'il n'y paraît. Le manuscrit est-il la clé d'une effroyable machination ?

De quelle façon je me le suis procuré :

Katell est venue me trouver sur Simplement.Pro.

Remerciements :

Bien sûr, la plateforme Simplement.Pro sur lequel j'ai pu effectuer ce service-presse.

Mais surtout, à Katell, qui, en venue me trouver, m'a surtout témoigné sa confiance.

Mon avis après la lecture :

Encore une fois, c’est une magnifique pépite que je me suis vu proposé. Déjà, je regrette d’avoir tourné la dernière page et j’étais très loin de me douter de l’histoire qui m’attendait au sein de ce roman. Encore une fois, il n’est jamais bon d’avoir des secrets au sein d’une famille mais dans celle-ci, c’était limite inévitable. Personnellement, mon avis est similaire au policier qui mène l’enquête. Si jamais la vie avait veillé à m’offrir un tel enfant, sans hésiter, j’aurais fait le nécessaire pour qu’il ne soit en aucun cas, une menace pour les autres. Si je dois choquer par mes propos, ben tant pis. En tout cas, pour revenir à ce roman, la note que je vais lui attribuer frise l’excellence. Juste un passage qui a provoqué une petite longueur mais à part ça, que du bonheur. Allez, sans plus attendre, je passe à la rédaction de mes listes.

Point négatif :

• Le fameux passage qui m’a un peu ennuyé. Celui concernant l’histoire de Rémus et Romulus. Comme à peu près tout le monde, je connaissais les grandes lignes. C’est à partir des théories où là, mon esprit à décrocher. L’information se veut brute et mon cerveau a un peu surchauffé.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.

• L’intrigue. J’étais très loin du contenu proposé et sincèrement, quelle magnifique surprise. Ce livre a été un vrai bonheur à parcourir.

• La plume de Katell. Fluide, riche en vocabulaire, les rebondissements s’enchaînent avec cohérence. Bref, pour moi, le contrat est plus que satisfaisant.

• Là où Katell s’est montrée brillante, c’est la facilité à laquelle elle s’est amusée avec Jean et Christophe, surtout pour mieux me perdre. D’habitude, sur les romans policiers ou les thrillers, mon cerveau aurait tendance à tourner à plein régime pour tenter de trouver le mystère qui plane sur ce type d’histoire. Je cherche à trouver le coupable ou à connaître le fin mot de l’histoire. Comme un grand naïf, j’ai tout bêtement suivi la direction indiquée, sans me dire que peut-être, la réponse du mystère se trouvait à des milliers de kilomètres de la scène du crime. Je ne peux pas en dire plus au risque de gâcher le plaisir de ceux et celles qui seraient tentés de prendre connaissance de ce drame familial.

• J’ai beaucoup aimé parcourir l’histoire de ces jumeaux. Pas celle qui était en cours mais celle qui remontait à leur enfance, leurs conditions de vie, et l’instant où leur chemin se sont séparés. Ici, Katell m’offre un cas psychiatrique qui me fascine par sa complexité et lorsque je retrouver cette pathologie dans un roman, c’est bon, je suis très rapidement client.

• La conclusion. Tout comme le policier, je n’aurais rien fait pour gâcher davantage la vie de cet homme. Sa famille s’en était déjà chargée à sa place, il ne mérite désormais que le meilleur.

En conclusion, je suis encore sous le coup de cette agréable surprise. Forcément, comme je suis gourmand, j’aurais aimé obtenir des pages supplémentaires, surtout si c’était écrit avec la même qualité. Je termine en insistant sur le fait que ce livre est une belle pépite. Comme quoi, dans le royaume du service-presse, de magnifiques perles s’y promènent et je suis très heureux de pouvoir tomber sur certaines d’entre elles. Félicitations à toi Katell.

Note attribuée à cette lecture :

19 / 20.