Le roman d'Olivier, tome 6 : Olivier et ses amis.

Auteur :

Robert Sabatier.

Résumé :

Renouant avec la veine qui a fait le succès des Allumettes suédoises et de David et Olivier, Robert Sabatier nous conduit ici, une fois encore, dans le « village » montmartrois des années 30 où il a grandi. Nous retrouvons, un peu plus jeunes, Olivier, Capdeverre, Loulou et des dizaines d'autres, entre l'école et la maison, entre les aventures du coin de la rue et les aventures des illustrés l'enfance, ses bonheurs, ses rêves, ses rires. Autour d'eux, les grands : Fil de fer le clochard mythomane, la belle Lucienne montrant fièrement le coup de couteau donné par son homme... La gouaille et les couleurs du vieux Paris revivent dans ces pages tour à tour émouvantes et drôles, au fil de saynètes ressurgies du souvenir, imprégnées de tendresse et de mélancolie.

De quelle manière je me le suis procuré :

Un bouquin que j'ai trouvé dans une boîte à livres.

Mon avis après la lecture :

Je me remets doucement du dernier chapitre car celui-ci a su éveiller quelques émotions chez moi. J’ai regretté qu’il soit aussi court. En tout cas, c’est la première fois que j’attaque la lecture d’une saga par un numéro très éloigné du tout premier. Ici, c’est le tome six. J’avais peur d’être largué au niveau des personnages, surtout concernant leur histoire personnelle mais en réalité, ce livre est un condensé de petites saynètes fort agréables. Olivier et ses copains sont parfois, de vilains gamins mais je me souviens que plus jeune, errant dans les rues de ce petit village qui m’a vu grandir, en compagnie de ma bande, je ne faisais pas mieux. Par contre, je me suis montré très étonné lorsque j’ai découvert que j’utilisais des expressions qui reposaient sur certaines pages comme « S’en tamponner le coquillard ». En tout cas, ma curiosité est éveillée et je vais voir ce que je peux faire pour me procurer les autres tomes. Néanmoins, la prochaine fois, c’est par le tout premier que je vais remonter cette sympathique saga.

Points négatifs :

• Des répétitions.

• Il m’a manqué cette émotion que j’aurais tendance à rechercher dans mes nouvelles lectures. Pour l’heure, j’aurais tendance à être en manque et c’est dommage car le dernier chapitre avait une porte dans ce domaine, et c’est aussi pour cette raison que j’aurais voulu qu’il dure plus longtemps.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.

• Les nombreuses références culturelles au sein de ce livre. Elles remontent puisque l’histoire nous plonge dans un Paris des années 30. J’ai aimé accompagner ces gamins dans leurs conneries mais dès qu’ils avaient l’occasion de citer des artistes ou des bandes dessinées que j’ai pu connaître par l’intermédiaire de mes cousins, me replongeant dans ma propre enfance, j’ai su de suite que cette promenade dans mon passé allait me plaire.

• Les personnages. Même si les intrigues principaux se limitent qu’à un seul quartier, je dois reconnaître que ce coin de Paris était fortement peuplé. Certains personnages sont terriblement attachants même si ma préférence va aux âmes esseulées. D’autres, plus originaux, ont su me faire sourire par leurs réparties. Je ne sais pas si j’aurais aimé vivre parmi cette foule mais l’ambiance générale m’a paru bon enfant.

• Mine de rien, les gamins de ce livre possèdent un joli cœur, lorsqu’ils ne sont pas occupés à faire tourner les adultes en bourrique. Ils n’hésitent pas à se rendre auteur de quelques dégradations pour offrir un minimum de confort à un copain dont la situation financière est plus catastrophique que la leur. Bien sûr, leurs petites magouilles sont très vite comprises

Dans son ensemble, c’est une lecture que je conseille à ceux qui sont curieux des vieilles ambiances. Ici, la France se relevait tout juste de la première guerre mondiale mais les stigmates ne sont pas très présentes. Et puis si vous êtes comme moi, amoureux de saynètes, de galeries de personnages haut en couleur, ouais, vous allez passer un bon moment.

Ma note :

16 / 20.