Auteur :

André Aciman.

Traducteur :

Jean-Pierre Aoustin.

Résumé :

Elio, adolescent sensible et cultivé, rencontre Oliver, jeune esthète qui enseigne la philosophie. Elio est discret et timide ; Oliver désinvolte et charmeur. Pourtant, tout les rapproche : la littérature, la musique, leurs origines juives. Et une évidente attirance physique. En Italie, dans la maison familiale près de la côté méditerranéenne, Elio découvre le jeu de la séduction et la souffrance amoureuse. Des années plus tard, il revient sur cet été qui a bouleversé son existence. André Aciman recrée les errances et les fulgurances du désir mais surtout le souvenir de ces moments intenses. La mémoire, la nostalgie et l'oubli ont accompli leur oeuvre : 'tout ce qui reste n'est que rêveries'.

De quelle façon je me le suis procuré :

Par un membre de Livraddict.

Mon avis après la lecture :

Pour commencer, il est rare qu’un bouquin me marque autant et même si cela fait plusieurs minutes que j’ai tourné la dernière page, les deux garçons de cette histoire me manque terriblement. Ce roman m’a fait l’effet d’une vague, concernant son contenu, en terme de rythme et d’intérêt. C’est pour cette raison que jusqu’au mot final, je ne savais toujours pas quelle note lui attribuer. Et cette fin… Elle excuse tout. J’ai tellement de choses à dire au sujet de cette œuvre. Malgré les points négatifs, vous allez comprendre pourquoi mon cœur a craqué.

Points négatifs :

Comme je l’ai dit quelques lignes plus haut, le rythme de la romance et de l’intrigue principale donnent l’effet d’une vague. Au tout début, c’est très très plat et très vite, j’ai commencé à nourrir quelques craintes. Je me suis risqué sur quelques longueurs et soudain, un premier contact. Suite à cette attente, les deux personnages principaux commencent à se lancer dans un jeu de chasse-à-la-souris et dès qu’ils s’attrapent… Nous sommes au sommet de la crête de cette belle vague. Ensuite, notre amoureux transi suit son ami pour connaître une facette de sa vie. Ici, j’avais l’impression de regarder un film. Et vers la fin, nous arrivons à une nouvelle vague, de la hauteur de la plus haute, et là… Bref, c’est un effet perturbant.
Des répétitions.
Des romances hétérosexuelles. Et les scènes de sexes qui vont avec, même si ces dernières étaient brèves.

Points positifs :

La taille aléatoire des chapitres.
Les prémices de cette magnifique histoire d’amour. Pour une fois que je tombe sous le charme d’une romance… La naissance des sentiments, de l’attirance, les craintes, la réciprocité, les espoirs… Combien cela fait du bien de revivre des sentiments et des émotions qui m’ont accompagné à certaines étapes de ma vie, selon les rencontres. Je me suis revu dans cette histoire et c’est aussi pour cette raison que cette histoire va me marquer.
Les scènes de sexes homosexuelles.
Vers la fin, j’ai beaucoup apprécié la conversation entre le fils et son père. Léger, mais où les mensonges ou les craintes n’ont plus leur place. Cette conversation fait rêver et nous souhaitons tous l’entendre un jour ou l’autre, sous une autre forme.
La fin. Exactement celle que j’aime lorsque deux amoureux se séparent, décident de suivre les opportunités de la vie. Parfois, leur route se croise de nouveau et nous pouvons assister à l’évolution de chacun. Les sentiments sont toujours là, tout aussi forts, dans lesquels nous pouvons deviner les regrets. Et sans cesse, ils ne font que se croiser. J’aurais été curieux de connaître la vie qu’ils auraient pu passer ensemble… Elle aurait été moins marquante non ?
Ce livre m’a aidé à faire un petit tour dans mon passé, l’époque où j’étais adolescent. Cela m’a fait bizarre de me revoir mais je me suis rendu compte que de cette époque, j’en garde quelques bons souvenirs. En tout cas, cela fait du bien ce petit retour en arrière.

Ce livre mérite le coup d’œil.

Note attribuée :

20 / 20.

Appelle-moi par ton nom.

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