Auteur :

Lauren Oliver.

Traductrice :

Alice Delarbre.

Résumé :

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Comment je me le suis procuré :

Je ne m'en souviens plus vraiment.

Mon avis après la lecture :

Cela faisait un petit moment que je ne m’étais pas risqué sur une littérature jeunesse. Dans le cadre d’un challenge, je profite de ce petit retour et une chose est sûre : je n’ai pas repris avec la meilleure histoire qui soit. Par contre, je suis d’accord sur un fait, c’est bel et bien une littérature jeunesse et elle est même destinée aux adolescents. Certaines scènes sont assez violentes mais fort heureusement, elles ne durent le temps que de quelques secondes. Le personnage est une jeune demoiselle qui doucement, voit son monde s’écrouler. Ici, nous sommes clairement dans une dystopie et je dois reconnaître que l’univers est assez flippant. Même si je ne suis pas un grand fan de l’amour, vivre dans un monde où ce sentiment est synonyme de maladie, voilà qui est étrange et qui a su attiser ma curiosité. Aurais-je été fait pour un tel univers ? Je ne sais pas du tout. Bien sûr, ce livre m’a poussé à quelques réflexions intérieures mais pour l’heure, il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

Trop de répétitions pour moi.
Les quelques scènes de romance. Elles ne sont pas nombreuses mais le peu a suffit à me faire décrocher. Forcément, ces passages ont engendré des longueurs dans lesquelles j’avais beaucoup de mal à progresser.
L’héroïne. Qu’est-ce qu’elle est chiante !!!

Points positifs :

L’univers et ses règles. Comme j’ai su le dire quelques lignes plus haut, j’ignore si j’aurais pu vivre dans un tel monde, même si j’ai beaucoup de mal avec le sentiment amoureux. Sachant que je rencontre d’énormes difficultés à m’attacher aux gens, m’ôter ce sentiment aurait pu être perçu comme un énorme service. Néanmoins, ne pas ressentir de l’affection pour certains paysages naturels, envers les animaux, envers les enfants, là, je pense que cela m’aurait posé problème.
Je me suis fait avoir. En effet, même si je dois reconnaître que certains personnages de cette histoire méritent le détour, il en est un pour qui je me suis vraiment attaché. Il s’agit d’Alex, le joli et gentil petit gars qui fait très vite battre le cœur de notre héroïne. Je comprends parfaitement ce coup de foudre car à sa place, je n’aurais su résister.
Par contre, même si la gamine n’a pas su trouver de place dans mon estime, j’arrive clairement à réaliser ce qui se passe pour elle. Vivre dans un monde où les codes s’écroulent les uns après les autres après avoir rencontré une certaine personne qui, elle, veille à lui montrer d’autres choses, pas de soucis. Me connaissant, je me serais montré tout aussi déboussolé et c’est pour cette raison que j’ai expliqué que ce livre pousse à la réflexion intérieure.

En conclusion, j’étais parti pour lui mettre une note bien plus sévère que celle qui va s’afficher mais si je l’ai remonté, c’est parce que je me suis attaché à Alex. Si je dois poursuivre la lecture de cette saga, c’est uniquement pour lui car la cruche là...

Ma note :

16 / 20

Delirium, tome 1.

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