Auteur :

Natasha Preston.

Traducteur :

Nicolas Ancion.

Résumé :

Il m'appelle Lilas.

Depuis des mois il me garde enfermée dans une cave avec trois autres filles : Rose, Iris et Violette.

Nous sommes ses jolies fleurs, sa famille idéale.

Nous devons être parfaites, ou il nous tuera.

Mais je suis Summer, quoi qu'il en dise.

Jamais je ne baisserai les bras.

Je sortirai de là.

Imaginez une maison comme n'importe quelle autre.

Dedans, une pièce. Dans cette pièce, une armoire.

Derrière cette armoire, une porte. Au-delà, des escaliers.

Et en bas, une cave.

Une cave où sont séquestrées quatre filles.

Avant, Lilas s'appelait Summer.

Elle avait des parents, un frère insupportable, des copines, un petit ami.

Elle fera tout pour les retrouver.

Car contrairement aux autres filles, elle n'est pas prête à accepter son sort jusqu'à faner et dépérir...

De quelle façon je me suis procuré ce livre :

Emprunt à la bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Même si ce livre est classé dans la littérature jeunesse, il est clair que c’est un livre que je n’irai pas placer dans les mains d’un adolescent de quatorze ans. Les scènes de violences présentent dans cette œuvre sont assez courtes mais peuvent heurter certaines sensibilités. Si on rajoute à cela, une histoire assez sombre dans son ensemble, je me suis étonné à me satisfaire de sa lecture. Toutefois, je dois reconnaître que le manque de professionnalisme concernant la maison d’édition est assez flagrante malgré son prestige, provoquant une très belle déception par la même occasion. En tout cas, malgré ces quelques lignes pour témoigner de mon étonnement à parcourir cette histoire, je me dois de me plier à mes traditionnelles listes de points.

Points négatifs :

Pour commencer, j’ignore si c’est une erreur de l’auteure ou du traducteur mais j’ai beaucoup apprécier l’erreur de comptage présent dès le début du livre. En effet, lorsque Lewis et le frère de Summer sortent de la maison familiale pour se lancer à la recherche de la demoiselle disparue, il est clair qu’ils ne sont que deux. Pourtant, plus loin, il est noté qu’ils sont trois à monter dans la voiture sachant qu’aucun personnage n’est venu les rejoindre.
Seconde mauvaise surprise : la mollesse des captives. La cave compte un certain mobilier, des couverts en plastique mais aussi des ustensiles en métal, comme des poêles. A tous les chapitres concernant Summer, je n’ai cessé de lire de nombreux passages où elle se vante de ne jamais se laisser faire et que tôt ou tard, elle fera du mal à son geôlier. Vu le matos qu’elle avait à portée de mains, elle avait raison de nourrir quelques espoirs au sujet de cette volonté. Toutefois, le dire, c’est bien mais le faire, c’est encore mieux. Surtout qu’avec des couverts en plastique, il y a moyen d’en faire des armes de bonnes factures. Suffit de lire quelques témoignages sur la vie carcérale pour avoir une petite idée sur ce qu’il est possible de faire avec.
Enfin, des petites expressions qu’on aurait tendance à lire à presque chaque chapitre concernant Summer comme se rouler en boule pour mieux pleurer, avoir la nausée, etc.

Points positifs :

La taille aléatoire des chapitres,
Le côté sombre de l’histoire. J’ai très vite compris, une fois que Summer se soit retrouvée en mauvaise posture, que son calvaire ne faisait que commencer et à chaque fois que je me risquais sur un nouveau chapitre la concernant, j’avais aussitôt peur pour elle.
Colin, le geôlier de Summer. Ce mec est malade à souhait et est totalement imprévisible. Cet homme possède un curieux sens de la justice et du devoir.
Lewis, le petit-ami de Summer. D’ailleurs, il constitue, à mes yeux, le gros point positif de ce livre. C’est un garçon vraiment adorable, craquant et ô combien attachant. Perso, si j’avais la chance d’avoir un petit ami de sa trempe, il est clair que je ferais de mon mieux pour qu’il ne me tourne jamais le dos. Par contre, ce dernier va devoir s’attendre à être coincé de nombreuses fois contre un mur.

Point négatif lié à la maison d’édition « Hachette Livre » :

Comme je l’ai marqué plus haut, soit c’est une erreur de l’auteure, soit du traducteur. J’y ai trouvé quelques coquilles aussi.
Ce que je déteste, c’est de trouver des parties narratives mêlées à des conversations sans être séparées de ces dernières, et vice-versa. Ici, j’y ai eu droit et je trouve ça tellement mauvais.

En conclusion, j'estime que ce livre mérite clairement un coup d'oeil.

Note attribuée à cette lecture :

18 / 20.

La cave.

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