Auteur :

Ségolène Roudot.

Résumé :

Marc et Corinne ont une charmante petite fille, Manon. Elle n'a qu'un seul défaut : elle ne parle pas. De plus, la petite fille semble éviter ses parents, et préfère s'amuser avec un chat noir qui rôde dans le quartier. Inquiets, Corinne et Marc utiliseront tous les moyens possibles pour découvrir le mal dont est atteint leur fille.

De quelle façon je me suis procuré cette lecture :

Service-presse via Simplement.Pro

Remerciements :

Tout d'abord, Simplement.Pro

Ensuite, je remercie le Collectif Lüna de s'être tourné vers moi pour me soumettre cette lecture.

Mon avis après la lecture :

Je me suis montré très surpris lorsque j’ai été sollicité pour me pencher sur ce service-presse, à cause de sa taille : seulement douze pages. Suite à cette dimension, j’ai pris la décision de bousculer mon planning lecture et j’ai pu la caser entre deux histoires beaucoup plus conséquentes. Malgré sa taille, cette nouvelle possède de sacrées forces mais aussi, quelques faiblesses dont je me ferais un plaisir de lister. En me penchant sur cette lecture, j’étais sûr que j’allais lire une énième version du fameux conte et au final, l’auteur nous propose une nouvelle qui est à cent lieues de l’originale, malgré quelques phrases qui m’ont fait sourire. Ces dernières constituent peut-être le seul point commun entre la version originale et celle que je tenais entre mes mains. Maintenant, vais-je réussir à produire une chronique sur ces douze pages ? Je vous invite à découvrir cela ensemble.

Points négatifs :

La taille de la nouvelle. J’aime que ma matière à lire soit de taille conséquente. Ici, quelques pages supplémentaires auraient pu permettre d’éclaircir certaines interrogations liées à cette lecture. Peut-être que le format opté avait de bonnes raisons de l’être.
Comme je l’ai dit dans le point au-dessus, je termine cette lecture avec un paquet de questions. J’aurais voulu savoir de quelle façon le chat présent au sein de ces quelques pages s’est vu doter du don de paroles. Etait-ce réellement un félin ? N’était-ce pas plutôt une entité incarnée dont les desseins ont été dissimulé dans le but de causer dans notre esprit, quelques troubles au passage ? D’ailleurs, je me pose aussi des interrogations concernant la dernière réaction de la petite fille. Faut croire que les rôles se sont inversés mais reste à savoir pourquoi ? Au moins, cette nouvelle provoque son petit effet.
Un petit point m’a un peu étonné. Lors de la lecture, j’ai surpris à de nombreuses reprises les rires des parents alors que ces derniers espionnaient leur petite. Il aurait peut-être été sage de rajouter que cette expression s’est faite avec une certaine discrétion car personnellement, si j’entends quelqu’un rire en se tenant derrière ma porte de chambre, il est clair que ma curiosité serait titillée face à ce comportement. Ici, aucun trouble n’est causé.
Enfin, peut-être que mon impression me joue des tours mais j’ai surtout la sensation que cette nouvelle est en réalité, un prélude.

Points positifs :

Tout d’abord, je tiens à souligner que je n’ai pas croisé la moindre coquille dans cette nouvelle et j’estime que cela mérite d’être cité.
Le style de l’auteure. Jolies tournures de phrases, un vocabulaire, par moment, très recherché. Oui, cette petite lecture fut un vrai plaisir et c’est aussi pour cette raison que je vais me montrer généreux au sujet de la note.
Aucune difficulté à entrer pleinement dans l’histoire. Dès les premières phrases, je fus happé et la suite de la lecture s’est déroulé sans la moindre difficulté. J’aimerai trouver cette facilité dans d’autres lectures à la taille un peu plus importante.

En conclusion, cette histoire de Blanche neige n’a strictement rien à voir avec celle que nous connaissons tous. Malgré quelques phrases communes aux deux textes, nous sommes amenés à prendre connaissance d’une histoire qui possède tout de même un petit effet.

Note attribuée :

16 / 20.

Blanche neige.

Partager cet article