Auteur :

Steve Alten.

Traductrice :

Laure Joanin.

Résumé :

Après 70 millions d’années, le Megalodon revient…
A la fin de la période du Crétacé, dans un endroit isolé du Pacifique, vit le prédateur le plus gros et le plus féroce de l’histoire du règne animal : le Carcharodon Megalodon. Dix-huit mètres, vingt tonnes, il est l’ancêtre des Grands Requins Blancs.
8 novembre 1997, Californie. Le professeur Jonas Taylor, paléontologue et ancien pilote de submersible pour la Navy donne une conférence sur le Megalodon. Depuis des années, il essaie en vain d’oublier sa dernière plongée. Mais il ne peut effacer de sa mémoire ce qu’il a cru voir, ce qui a causé la mort de deux hommes, ce qui a définitivement ruiné sa carrière : la tête du monstre, triangulaire, horrifiante, et son étrange éclat luminescent.
A présent, Jonas doit replonger. Les abysses vont lui réserver la plus effrayante des surprises. Ce qu’il va trouver fera taire les sceptiques, mais ce qu’il rapportera pourrait hanter les mers jusqu’à la fin des temps. Une lutte sans merci s’engage…

De quelle façon je me le suis procuré :

Sûrement un achat dans une bourse aux livres mais ma mémoire me joue des tours.

Mon avis après la lecture :

La plupart des vacanciers font leur retour puisque la rentrée de septembre arrive à grands pas… De mon côté, je me suis offert un joli petit séjour un peu spécial puisque je me suis lancé à la traque d’un joli requin… Pas un grand blanc ou un requin-baleine comme on pourrait en voir à travers des documents animaliers, non… Ici, je parle d’un Megalodon. Bon, je rassure, l’espère est éteinte depuis des millions d’années mais un auteur s’est amusé à le faire revivre le temps d’un roman… Avant qu’un certain studio de production s’autorise à en faire un film... Sachant que je ne suis pas du tout branché cinématographie, je ferais l’impasse sur ce support. En tout cas, une chose est sûre : Je ne me suis pas ennuyé une seule minute pendant cette lecture et c’est ce que je recherche principalement dans les œuvres littéraires qui tombent entre mes mains. Forcément, cela sent la bonne note mais avant de révéler sa couleur, je vais devoir passer à mon exercice favori.

Point négatif :

Les quelques passages scientifiques. Ils sont nécessaires, je n’en doute pas une seule seconde mais comme ce n’est pas du tout ma tasse de thé, j’avais du mal à voir leur utilité. Je n’étais pas venu pour ça de toute façon.

Points positifs :

La taille aléatoire des chapitres.
Le Megalodon a su prendre son temps pour faire du massacre. On débute tranquillement par une victime, on laisse couler plusieurs chapitres avant de recommencer et ensuite, très vite, un vrai carnage comme je les aime se met en place. Ainsi, la pression caractéristique des thrillers s’est progressivement faite sentir et là, j’ai su que j’étais parti pour un très très bon moment de lecture.
Rapidement, j’ai su prendre un personnage en grippe. Je rêvais d’une disparition brutale en terme de récompense le concernant et bien sûr, la charmante bestiole qui se promène à l’intérieur de ces nombreuses pages s’est faite un plaisir de lui offrir. Merci à cette dernière.
Ce livre narre aussi un élément qui a son importance : la stupidité humaine. Sincèrement, j’apprends qu’une zone de notre planète doit se montrer subitement dangereuse, jamais j’irai y foutre les pieds, c’est logique. Ici, dans ce bouquin, c’est l’inverse qui se produit.
Certains passages offraient des moments très intenses en terme d’action et de drame. Plusieurs lignes frisaient l’horreur et c’est aussi pour cette raison que j’ai su aimer ce que j’étais en train de lire. J’avais besoin d’être un peu bousculé pour sortir de ma zone « calme » liée à mes dernières expériences littéraires.
Enfin, c’est un livre qui offre une très belle vitrine à la faute marine et c’est bien normal puisque le monstre traité ici évolue au sein de ce milieu.

En conclusion, une lecture fortement sympathique qui a su combler mes attentes. Bien sûr, c’est un livre qui ne peut se glisser entre toutes les mains mais s’il y a des lecteurs qui aiment lire des histoires où la nature ose se dresser contre l’humanité mais surtout, l’évolution, faut pas hésiter.

Note attribuée :

18 / 20.

Megalodon

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