Atroces origines : peur sur Strasbourg.

Auteur :

Arnaud Niklaus.

Résumé :

Helena, une étudiante strasbourgeoise, développe d'inquiétants troubles du comportement. En cherchant l'origine de ses symptômes, elle finira par découvrir l'atroce réalité...

De quelle façon je me le suis procuré :

L'auteur qui est venu me trouver sur la plateforme Simplement.Pro.

Remerciements :

Je tiens à remercier Arnaud de m'avoir fait confiance une nouvelle fois mais aussi à Simplement.Pro grâce à qui je peux me mettre aux services des auteurs.

Mon avis après la lecture :

Quand je dis que mon année littéraire 2021 sera placée sous le signe de l’horreur… Faut croire que mon odorat se veut excellent. Tant mieux dans un sens. Malgré sa taille, je reconnais facilement que j’ai passé un très bon moment en la compagnie de ce petit roman. Certes, il y a encore des petites imperfections mais sur l’ensemble, je n’ai rien d’autres à reprocher. Lorsque je passe un délicieux instant en compagnie d’un livre, j’aurais tendance à vouloir me montrer un peu plus gourmand qu’à l’accoutumée car j’en voulais encore plus. Et chez moi, lorsque cet espoir se manifeste, c’est généralement bon signe. Même si je n’en suis pas un résident et que l’occasion de fouler son sol ne s’est toujours pas réalisé, j’avoue que de placer cette intrigue horrifique au sein de Strasbourg fut une excellente idée. Cela fait du bien de voir que des auteurs sont capables de rédiger des histoires qui se déroulent sur notre très beau territoire national. Après ces quelques lignes, je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Points négatifs :

• Même si l’histoire est centrée sur Helena, je n’ai pas pu m’attacher à cette dernière. Pourtant, il y a un passage dans ce roman où à sa lecture, j’ai remercié cette demoiselle d’avoir fait le nécessaire. Ce moment fera l’objet d’un point positif à lui tout seul.

• Je pense qu’une précision a été oublié concernant le voyage du père d’Helena. En effet, j’ai très bien compris qu’il avait passé la nuit dans un village dont les habitants sont des pratiquants en magie noire, là, il n’y aucun problème. J’ai très bien réalisé aussi que le sang qu’il fut amené à boire était celui de la fameuse créature. Maintenant, c’est là où je m’interroge. Ce liquide a-t-il modifié le patrimoine génétique de ce fameux papa ? Pour que sa fille puisse en hériter d’une grosse partie, j’ai envie de dire que oui mais rien n’est expliqué à ce sujet ou alors, je suis passé à côté.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.

• L’intrigue. Au tout début, tout se passe tranquillement lorsque soudain, de premiers éléments troublants viennent compléter le récit. Attisant l’intérêt et l’accroche à cette histoire, le suspense va crescendo et forcément, on entre rapidement dans l’intrigue. La plume est fluide, le vocabulaire, très bien opté. Bref, l’ensemble fut vraiment passionnant et je fus bien content d’avoir pris connaissance de cette histoire.

• La violence d’Helena. Au tout début, lorsque certains faits mystérieux se réalisent autour d’elle, on se questionne et on se demande vraiment si cette demoiselle, à l’apparence normale, est à l’origine de ces disparitions. Lorsque cette dernière commence à opérer ses changements d’humeur, là, tout s’enchaîne et elle ne fait aucun discernement dans le choix de ses victimes. A partir de cet instant, la violence se fait plus forte, plus gratuite et plus extrême également. Ces manifestations possèdent leur utilité dans ce récit et sincèrement, j’ai vraiment beaucoup aimé.

• Le fameux passage qui m’a fait très mais alors très très plaisir. Il se passe dans le bus, avec les deux guignols. Face à leur attitude, il est vrai que Helena a réagit à l’extrême mais la leçon distribuée fut amplement méritée.

Petit conseil :

Une dernière lecture aurait pu s'imposer car plusieurs coquilles s'y promènent.

En conclusion, pour ceux et celles qui aiment l’horreur et qui souhaitent passer un moment agréable avec un petit roman, j’estime que ce dernier est fait pour vous.

Note attribuée :

17 / 20.