La perdition.

Auteur :

Automne.

Résumé :

"Qu'a-t-on à perdre lorsque l'on a déjà tout perdu?"
Rien, puisqu'elle a déjà tout perdu. Et c'est bien pour ça qu'Abigaëlle Leroy accepte l'étrange invitation du non moins énigmatique Elouric Caugloffe.
Les termes du contrat sont simples : la douleur d'Abigaëlle contre quelques histoires.
Une plume de paon, un mouchoir en soie ou une corde nouée ...
Qu'auriez-vous raconté à monsieur Caugloffe à partir de ces simples objets?
Mais surtout, quel sera le véritable prix de ce pacte?

Remerciements :

Je tenais particulièrement à remercier l'auteure de m'avoir confié son précieux roman, par l'intermédiaire de la plateforme Simplement.Pro.

Mon avis après la lecture :

Bon, je tente encore de me remettre doucement de cette jolie surprise. A la base, je savais à peu près où je m’étais les pieds car j’en ai rencontré des personnes qui se sont risquées sur ce roman bien avant moi… et pour une fois, ces dernières ne se sont pas trompées. Du début jusqu’à la fin, j’ai rencontré bien des difficultés pour lâcher ce livre tellement les histoires enfermées à l’intérieur sont excellentes. Là, nous sommes vraiment dans un vrai bon recueil de nouvelles. Chaque histoire possède son petit pouvoir d’évasion et à chaque fois que je tournais la dernière page de l’une d’entre elles, j’avais déjà hâte d’enchaîner avec la prochaine. En tout cas, je sais d’avance que je vais avoir beaucoup de mal à remplir cette chronique car à partir du moment où ce roman frise la perfection, à part que des bonnes choses… Bref, je passe de suite à la rédaction de mes fameuses listes.

Point négatif :

• Un seul. L’une des histoires m’a paru un peu « moyenne » par rapport à son contenu mais peut-être que je ne suis pas très ouvert à ce qu’elle proposait. En effet, l’histoire chez les cannibales me semble un peu plus « calme » que ses frangines.

Points positifs :

• Tout d’abord, la taille aléatoire des nouvelles.

• J’admire sincèrement tout le sérieux apporté à la création de ce recueil. En effet, combien de références historiques ai-je croisé dans ce roman. Ce n’est pas un recueil juste pour faire peur mais un ensemble rudement bien construit. La plume est fluide, d’une belle richesse sur le plan du vocabulaire mais j’insiste sur le fait que pour moi, ce livre est une vraie pépite de l’auto-édition.

• Ma nouvelle favorite ? Très bonne question. Certaines se veuillent plus gores que d’autres mais l’histoire de ces dernières sont toutes aussi intéressantes, je tiens à rassurer.

• Les nouvelles sont très efficaces car chacune aborde un thème bien précis. Ainsi, la mission de l’invitation au voyage est parfaitement respecté et ô combien appréciable. Au moins, pas le temps de s’ennuyer avec une telle palette.

• Enfin, l’histoire qui sert de fil rouge et qui concerne l’héroïne principale : Abigaëlle. Déjà, cela m’a fait bizarre de lire un roman dont le personnage central porte le même prénom que ma nièce. Ensuite, là encore, la construction est parfaite. Abi nous livre une grande partie de son histoire personnelle et chaque pièce du puzzle s’emboîte parfaitement. Là encore, la conclusion ne laisse place à aucun doute.

En conclusion, voilà ce que je nomme un bon livre d’horreur avec des histoires qui se tiennent parfaitement. Pour les amateurs de frissons, il serait dommage de passer à côté de ce joli bijou littéraire, surtout que la période de l’année où l’on se fait peur approche à grands pas. De mon côté, je vais garder un œil cette chère Automne et croiser les doigts à l’idée de la sortie d’un nouveau roman de sa plume.

Note attribuée :

19 / 20.