Dans la paix des saisons.

Auteur :

Christian Signol.

Résumé :

Surmonter les séquelles d’une grave maladie, changer le cap de sa vie… A sa sortie de l’hôpital, Mathieu n’a qu’une idée en tête : quitter Paris, se réfugier dans le Quercy auprès de ses grands-parents qui l’ont élevé jusqu’à l’âge de douze ans.
Rien n’a changé dans la petite maison à deux pas de la rivière où Paul et Louise luttent, chacun à sa façon, contre la marche d’un siècle qui les rejette. Le vieux maréchal-ferrant continue de forger des fers que personne n’achètera. L’ancienne sage-femme, qui a dû renoncer à exercer, s’est plongée dans la médecine des plantes. Porté par leur humanité généreuse, leur énergie farouche, leur obstination à être heureux malgré tout, Mathieu retrouve petit à petit la force, le courage et l’apaisement qu’il était venu chercher au pays de son enfance. L’amour et la sagesse de ces êtres qui lui sont chers vont lui permettre d’entrevoir la promesse d’une existence différente, plus féconde, d’un bonheur qu’il croyait à jamais perdu.

Comment je me le suis procuré :

Emprunt bibliothèque municipale.

Mon avis après la lecture :

Je dois aborder la fin de 2023 pour avoir enfin, mon premier coup de cœur de cette année. Inutile de vous dire que je vais faire tout mon possible pour me le procurer afin qu’il puisse remplir l’une de mes nombreuses bibliothèques. Ce roman fait du bien, aussi bien à l’âme qu’au cœur et le temps de sa lecture, j’avais l’impression d’être dans une bulle de bien-être dans laquelle rien ne pouvait m’arriver. Il est très rare que je puisse ressentir de tels bienfaits grâce à un livre et c’est l’une des raisons qui me fait aimer cette œuvre littéraire. Ici, le personnage principal a encore la chance d’avoir ses grands-parents et c’est chez ces derniers qu’il aborde sa convalescence. Au tout début, les douleurs liées à son opération ne cessent de se manifester, veillant à le rendre très vulnérable. Et puis, tout doucement, l’air de la campagne et la vie douce qui l’accompagne ne tardent pas à alléger son fardeau. Il en profite pour retrouver des plaisirs enfantins et envisage de se lancer dans une nouvelle bataille : celle pour sauver cette vie rurale qui, peu à peu, sombre dans l’oubli. Forcément, un tel récit sait me parler et désormais, je me dois de commencer la rédaction de ma liste unique.

Points positifs :

• Je me suis un peu reconnu dans cette histoire. Tout d’abord, je partage le même âge que le personnage principal et tout comme lui, je travaille à ma propre guérison.

• Ses grands-parents. Deux êtes totalement charmants et attachants, aux personnalités complémentaires. Alors que Louise est douce, bienveillante, protectrice et aimante, son mari lui, aurait tendance à être un peu plus rustre. Néanmoins, s’il n’arrive pas à exprimer ses sentiments, on parvient à deviner ces derniers dans ses gestes. Ensemble, ils vivement au rythme des saisons, profitant des bienfaits que leur offre la nature et essayant, tant bien que mal, de lutter contre les affres du temps et le désintérêt de leur monde. Pourtant, et je suis d’accord avec eux, ce sont des trésors qu’on se doit de préserver et de faire revivre pour les générations futures. Après tout, le progrès et la modernité n’apportent pas que du bon.

• Le monde rural. J’y ai vécu ma petite enfance, mon adolescence et la vie a fait que j’y suis toujours. J’aime tellement ces récits qui narrent des existences qu’on peut également retrouvées dans nos villes : belles, difficiles, cruelles, aisées... Parfois, on a l’impression d’accompagner le personnage principal au gré de ses promenades tant les descriptions sont fidèles à la réalité… mais peut-être aussi parce que j’ai eu la chance de vivre dans un cadre quasi-similaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce type d’environnement aura toujours ma préférence. Les gens y prennent le temps de vivre, ce qui n’est pas le cas des villes puisque là, les habitants me donnent l’impression d’être emprisonnés dans une course contre la montre.

En conclusion, c’est une lecture que je recommande fortement à tout le monde. De toutes les expériences littéraires, je crois que c’est la première fois où j’avais la sensation que le récit que j’étais en train de lire était là pour prendre soin de moi.

Note attribuée :

20 / 20.