Sauvage par nature.

Auteur :

Sarah Marquis.

Résumé :

De Sibérie en Australie,
3 ans de marche extrême en solitaire.

Ne vous fiez pas aux apparences, Sarah Marquis est une vraie guerrière capable d’échapper aux attaques des cavaliers mongols et aux trafiquants de drogue dans la jungle laotienne. À l’approche du danger, elle se cache, glisse dans la nuit et se déguise en homme pour survivre.

Les animaux sauvages et la nature sont sa famille. Elle s’endort comme un bébé aux cotés des serpents, des loups, des chevaux sauvages, des kangourous. Dépouillée de tout confort et de superflu mais pourvue de l’essentiel, cette jeune femme s’est adaptée aux conditions les plus extrêmes, pour mieux comprendre ce qui nous lie à la Terre et au « tout ».

Sarah Marquis nous livre le récit - tantôt drôle, tantôt poignant - de son odyssée de 1 000 jours et 1 000 nuits. La force de ses pas vous inspirera le respect. Sa philosophie de vie vous donnera le goût de l’aventure et vous emmènera au-delà de ces terres inconnues.

De quelle façon je me le suis procuré :

Très bonne question.

Mon avis après la lecture :

Avec cette chronique, je boucle mon année littéraire 2023. Fort heureusement, je l’achève avec une très belle œuvre avec laquelle mon cœur a trouvé de nombreux échos. Sachant que je suis tourné vers les nombreux peuples qui résident sur notre belle planète, j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner Sarah Marquis lors de sa traversée de nombreux pays. Néanmoins, à de nombreuses reprises, j’ai ressenti de la peur pour elle. En effet, sachant qu’une femme se livre à une très grande marche en solitaire, je me suis douté qu’elle allait rencontrer quelques ennuis avec la gente masculine. Fort heureusement, elle achève son aventure sans trop de dégâts, ni traumatisme et avec un peu de chance, cette dame est sûrement en train de traverser un énième pays à l’heure où je rédige ces quelques lignes. Même si ce journal me permet de terminer l’année 2023 et qu’elle m’a offert de très bons moments, je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Point négatif :

• Il m’a manqué ce petit quelque chose pour en faire un coup de cœur. Le contenu est vraiment intéressant et si on m’avait offert la possibilité de poursuivre cette aventure avec d’autres pages, j’aurais accepté de suite. Toutefois, je n’étais pas habité par ce sentiment qui vous pousse à reprendre le bouquin dès qu’il fut posé, après la lecture d’un énième chapitre.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.

• Les cartes se situant à chaque début d’exploration de pays. Cela nous permet de suivre la progression de l’autrice et de s’interroger sur certaines escales annoncées bien avant que ces dernières se manifestent.

• Avec un tel livre, Sarah Marquis veille à rien nous dissimuler et c’est tant mieux. Ainsi, nous pouvons apprécier chaque rencontre effectuée avec les différentes communautés qu’elle a pu croiser sur son chemin et certains humains… sont vraiment à éviter. Combien de fois Sarah a risqué sa vie alors qu’elle se contentait de reprendre son chemin ?

• Ses rencontres avec le monde animal. Vu comment que j’aime les animaux, je n’avais aucun mal à m’imaginer à sa place et je n’ai cessé d’envier sa position. D’ailleurs, on sent très facilement l’amour que porte l’autrice envers ces espèces animales et à partir du moment où l’on partage cette affection, chaque rencontre fut un enchantement.

• La plume de l’autrice. Je l’ai trouvé très agréable, fluide, avec un vocabulaire plutôt riche et en bonus, quelques termes propres au pays qu’elle traversait.

En conclusion, cette aventure se veut avant tout humaine, même si elle incite à de nombreuses reprises, au dépassement de soi. Toujours pousser ses limites. Parfois, le destin décide d’offrir des récompenses furtives qui doivent être apprécier à leur juste valeur, ce que Sarah a su faire. D’ailleurs, j’ai vu que la dame a écrit de nombreux livres et je sais désormais que lorsque mon chemin croisera l’une de ses œuvres, elle aura de très fortes chances de finir dans ma bibliothèque. En tout cas, pour une finir une année littéraire, c’est un très bon roman.

Note attribuée :

17 / 20.

Comments

[ta d loi du cine]

Comme vous aviez attisé ma curiosité, j'ai jeté un oeil sur wikip', et vu que ce livre datait (déjà) de 2014: la dame en a écrit 4 ou 5 autres depuis (et marche toujours, semble-t-il).

Merci pour l'info en tout cas.

(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola